(ajouts électronisés)

(de nouveau, redite, ajouts, dérives et éparpillements…)
Et dans ce cadre restreint, les hommes entités en question ont tendance à vouloir protéger tous les résultats issus de leurs travaux. Ils ont peur d’un accaparement autre que le leur et ils en réclament des droits de regard pécuniaires et nous avons récupéré quelques images à leur insu (celles des pages suivantes, à propos de quelques collisions de particules) ; ils risquent d’exiger un quelconque droit, un quelconque dû, une quelconque politesse à les citer (nous n’avons cité que les machines qu’ils construisirent), malheureusement pour eux, de noms humains issus de leur entité, ici, aucun ne sera cité (ils ne sont pas plus les inventeurs de ce qu’ils voient et mémorisent, ils ne sont que des témoins).

— Pourquoi donc ?
— Il faudrait lire l’ouvrage pour en comprendre la raison et l’argument à ce nouvel entendement…

« Ces machines qu’ils ont construites ont visualisé des instants que la nature leur donne sans aucune demande de sa part supplémentaire : tout est gratuit dans l’univers ! Mais de ça, les hommes beaucoup ne l’ont pas compris. Si vous réalisez une photographie d’un instant de l’oiseau quand il s’élève, que va-t-il demander, l’oiseau, en échange de cette image ? Le droit, vous le prenez sans partage, et vous lui avez cependant volé un moment de sa vie, son envol aussi était gratuit, un cadeau de lui ; là encore, la plupart n’ont pas compris (ou ne veulent pas comprendre), ils monnayent le cliché entre eux, ils désirent y apposer leur nom et des droits d’auteur prétentieux avec un égo démesuré ! L’oiseau peut bien crever après… »

(ajout du 23 mars 2020)
Toutes ces parts, prises dans la nature dans le milieu où l’on vis, comme de l’esprit étriqué en devenir sévissant au dedans de nous, ainsi que l’émergence possible d’un avenir pour la forme biologique que nous représentons, avec ce constat évident qu’elle se trouve entremêlée à d’autres entités, à cause de cette origine commune, de cet héritage indissociable, comme de multiples autres traces, de tout cela : l’exprimer ici, dans un long récit.
L’ajoutement de cette parole, cette trace, est inspiré au travers de l’influence d’une mémoire universelle sans appartenance aucune, celle des hommes entités en question, évidemment, y a sa part, incluse dans celle plus vaste, insufflée depuis la nuit des temps par ce vaste univers (et peut-être au-delà, comme un trou de vers).
Puis, les larguer, les laisser à la dérive en les abandonnant, ces quelques milliers de pages ; les laisser s’ajouter à l’édifice, qu’elles soient acceptées, rejetées, récupérées, déformées, une vague curiosité s’installe quant à savoir ce qu’ils en feront de cette maigre perception, un grain de sable parmi d’autres, à la mesure de l’insignifiance de celui qui les ajoutas…