[ lexique initial ]

[ ajouts tardifs et nouvelles définitions ]

Description (pinailleuse) des termes récurrents employés dans la narration de tous les racontements, termes exprimant la provenance des récits, les expressions utilisées pour dénommer les acteurs réguliers, les machineries que l’on met en scène, etc.

(Connaissant le sarcasme de certains, ces indications sont aussi ajoutées afin de lever les éventuelles ambiguïtés de quelques formulations maintes fois usitées à travers les récits précédents et ceux à venir ; par conséquent, vous n’y trouverez aucun miracle ni mythes installés sournoisement, sauf pour un argument, l’on ne fait que décrire les objets, les choses, d’une autre manière, pour agacer des habitudes…)

Afin de respecter l’esprit des racontements, les termes habituellement utilisés pour nommer les entités ou choses emblématiques, comme les noms propres, sont proscrits ici et effacés volontairement ou barrés, caviardés… Ils sont remplacés par une description plus drolatique que leurs noms temporels, souvent liés à des époques, des modes ou des technologies en perpétuels mouvements, de ces obsolescences effrénées du moindre objet, du moindre mot, utilisé et abandonné aussitôt après, à cause d’une lassitude… Les raisons de ces choix sont détaillées en « cinquièmement » (les ajoutements : autour et sur le récit, de l’auteur et du scribe).

*

[ provenance et contexte des récits ]

(parole, voix, en marchant) : récit oral spontané ; non, ce ne sont pas des voix divines venues du ciel, juste quelques inspirations en passant par là… le lieu, les vivants autour, ajoutent à la parole, au récit (chants d’oiseaux, rumeur des arbres, du vent, senteurs…) ; juste des sonorités captées avec une machine enregistreuse qui les met en mémoire pour les réentendre plus tard ; des voix avec la machine enregistreuse que l’on tient dans la main, en marchant, justement, pour la commodité d’une mémoire cervicale qui ne peut tout garder, sa mémorisation est limitée, trop de choses seraient altérées si elle devait tout conserver, c’est une ingénue, elle virevolte au fil des pensées, elle ne saurait préserver avec exactitude la parole survenue d’une cervelle trop encombrée ; soyez aimable avec cet outillement mémoriseur.

(parole, voix, avant de dormir, dans la nuit, du jour, du matin, fin du jour, du soir, entre deux sommeils…) : récit oral spontané capté avec une machine enregistreuse, où l’on indique le moment temporel où l’on mémorisa la sonorité d’une parole, d’une voix ou autre vibration décrite…

(en allant au bois, en revenant du bois, en conduisant, en machine roulante) : indique le contexte d’un déplacement lent ou rapide ; la machine roulante est un de ces chariots modernes (machine automobile), enferraillés et posés sur des roues caoutchoutées pour facilité le roulement et des cahots, les amortir…

(texte manuscrit) : écriture commune de signes réalisés à la main, avec un petit bâton plein d’encre, l’encre est déposée sur un papier blanchi consacré à cette tâche ; ce sont des propos venus de la tête, que l’on nomme aussi inspiration, transposée en signe d’une cabalistique ancienne issue d’une langue précise, pour se remémorer la parole du moment ; ce ne sont pas plus des textes sacrés, ce ne sont que des récits inscrits pour une simple souvenance de l’esprit avec les outils du moment, comme le stylographe, stylo-plume, crayon de papier, crayon à mine, fine, grasse ou large, c’est à peu près tout… Tous ces détails pour stigmatiser le mécanisme des écritures devenues banales dans une vie de tous les jours ; une façon graphique, au même titre que le sonagramme, de préserver des informations codées, qu’il faudra décodées à chaque nouvelle lecture…

(écrit en marchant) : en regard des définitions précédentes ; vous comprendrez bien que parfois en marchant, l’on prenne un crayon et un morceau de papier, et pour ne pas s’arrêter on écrit en marchant sur le papier (essayez, pour voir, d’écrire en marchant, vous verrez, c’est marrant !) ; ce n’est toutefois pas interdit ! (mais pas très commode non plus, en cas d’oubli de la machine enregistreuse.)

(ajout électronisé, texte électronisé) : la plupart du temps, ce sont des pensées transcrites directement avec l’aide du robote ordonnateur, soit avec la voix en lui parlant, lui, notant, inscrivant dans sa mémoire les termes qu’on lui envoie ; ou bien, effort suprême, que vous tapiez (appuyez) sur cette chose que l’on appelle le clavier (plein de touches), chaque touche représente une lettre ; et les lettres additionnées aux autres avec quelques espacements et des ponctuations permettent la formation des mots, les phrases, les récits, des histoires, des romans, tout un tas de choses que probablement vous connaissez déjà.

(texte ??) : la provenance de l’écrit est indéterminée, probablement manuscrite au début, maintes fois transformé, électronisé en partie à partir de la voix ou des doigts sur le clavier à touches ; une mémorisation non datée ou approximative, on ne se souvient plus très bien, il faudrait faire de plus amples recherches…

(snif) : gardé dans la transcription orale de paroles en marchant ; c’est le reniflement répété de celui qui parle, à cause d’un nez coulant (snif capté par la machine enregistreuse pendant la mémorisation de la voix), ce n’est pas un snif de tristesse, même si cela semble le donne à croire parfois. il est souvent laissé pour le rythme qu’il ajoute ! (faut-il tout expliquer ?)

(version, finale, fixée, corrigée, montage, non transposée ou transposée, récit original, provisoire) : état de la transcription, quand cela est indiqué, si elle n’est pas terminée (provisoire), non corrigée (récit original), transformée de masculin à féminin, à la 1re, 2e, 3e personne (texte transposé), à la forme impersonnelle, version définitive (finale), arrêtée (fixée)…

(scénario, mise en scène) : indique le cogitement non spontané, mais réfléchi d’un racontement, avec sa théâtralisation possible ; ces récits-là diffèrent d’une narration instinctive telle que celles émises lors d’une marche ou d’une parole entre deux sommeils, par exemple, la mise en scène tend à relier ces récits spontanés entre eux à travers la tentative d’une musique plus ou moins aboutie, voire une impasse…

(sonagrammes, sonorités) : (termes synonymes : sonogramme, spectrogramme) représentations graphiques, comme une image, un dessin, transposé d’une vibration sonore captée avec la machine enregistreuse ; le chant des oiseaux y apparaît représenté comme une partition de musique… Pour obtenir ces représentations, au moins trois outillements sont nécessaires : la machine enregistreuse avec son microphone, un robote ordonnateur outillé d’algorithmes pour la conversion des sonorités en graphies visuelles, et d’un système de visualisation de l’image obtenue, un écran, une feuille de papier blanchie, recouverte de la graphie du sonagramme…

(texte oublié) : récit retrouvé par hasard dont on avait perdu le souvenir, ou ignoré…

(texte primitif) : exprime un récit, dont l’origine ancienne a préludé au développement d’une narration plus étoffée, il sert d’ossature, de canevas au racontement qu’il va étayer…

(texte viral) : récit, phrase courte, obsession, répétitive, souvent lyrique, poétique, besoin d’un rythme…

(redite) : répétition volontaire, pour le rythme, la variation d’un récit emblématique, ou d’une mécanique prosodique, une manière de dire des choses diverses…

(note) : annotation pour la souvenance d’une information secondaire liée au récit, comme un aparté…

(rebut) : récit non retenu, inadapté, inadéquat, dépassé, dont on ne veut plus… mais que l’on garde, au cas où…

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[ les acteurs réguliers des récits ]

l’auteur, les auteurs —> la vie, évidemment, tous les vivants, sans exception, nous nous racontons un récit, une information, à nous-mêmes, dans ce corps immense du vivant planétaire, ce procéder est inhérent à notre état… sans information, par de vie !

le narrateur, la narration, l’évidente parlotte d’une mémoire en cours de déversement… la forme impersonnelle du récitant, parce que l’on ne sait pas faire autrement…

les mots, ces intermèdes du discours (ils auront droit au discours eux aussi, dans le « premièrement »), se juxtapose aux affects, aux sensations qu’éprouve un être. Tous les vivants ont un langage propre, une langue propre, immatérielle et signifiée dans des sonorités (chant d’oiseau), des mouvements (du sourd-muet, de la guêpe), une chimie (phéromones de la fourmi), de la lumière et de tous les rayonnements… tous ces vecteurs ont en commun un transport, celui d’une multitude d’informations. Non, les hommes n’ont pas l’exclusivité du langage ni des mots, ils ne font que répliquer ce que la vie inventa pour que ses progénitures puissent dialoguer, échanger entre elles… Ajoutons que les mots ne sont pas ce qu’ils représentent, en plus du racontement qu’ils décrivent, leurs sens sont chargés d’une histoire qui leur est propre (étymologique), elle induit parfois des erreurs de compréhension quand certains termes ont un passé trop chargé d’histoires ; l’affect du lecteur s’en trouve perturbé, c’est une des difficultés de tous les langages, ils sont parfois des intermédiaires gênants, alors qu’un petit dessin, un dit autrement, ajoute une compréhension supplémentaire agissant sur une perception plus directe, l’émotion est moins affectée. Le talent d’un comédien se situe dans cette notion, à savoir jouer de tous les affects comme d’une gamme de musique, en lisant un annuaire quelconque où la signification des mots importe peu ici ; seule la manière de les énoncer apportera les signifiants souhaités, le sens désiré, des pleurs, des rires, de la joie, de l’étude, de la profondeur, du lyrisme… Tout cela ne nécessite au moment où ils sont exprimés, aucun mot (ce pourrait être des onomatopées), seulement de l’affect ! C’est ensuite quand l’on doit transcrire ces affects-là dans des ouvrages de papiers, il ne reste que les mots, peu importe la langue employée. (Pareil à la fourmi, qui quand elle passe ses nuits à rêvasser, décrit son ennui avec quelques phéromones lâchées sur une herbe, un grain de sable, une littérature reconnue par ses semblables, comme un petit poème laissé là pour un léger petit tracas d’hyménoptère.)

le scribe, le tâcheron des écritures, il suit le mouvement, en transcrivant du mieux qu’il le peut tout ce qu’on lui amène…

le robote, (voir outillements, machineries)

« İl », lui, hominidéen, on ne le nomme pas volontairement, le personnage emblématique, exprimé dans le racontement du « premièrement », il tente de comprendre l’origine de son tourment, il semble en être le jouet (on aurait pu le conjuguer au féminin, mais dans cette langue où nous écrivons, elle ne permet pas un langage neutre plus universel, c’eût été préférable, mais il fallait choisir)…

« elle », portrait d’une féminité emblématique idéalisée, comme le double de lui, le « İl » du racontement, il aurait pu être « elle », elle aurait pu être « İl », encore là, faudra-t-il choisir…

« eux », le reste des hominidéens, le « deux-pattes » du coin, l’émergence problématique des récits, ce qu’il y a de bon, ce qu’il y a de négatif dans cet être, un portrait sans concessions… On n’est pas là pour glorifier la cause humaine, mais l’on tente d’en cerner les tares et les faiblesses, pour éventuellement aider à évoluer ? Personne, dans ces racontements, n’apparaît au-dessus du lot, chacun à ses imperfections !

savant fou, vieux savant hominidéen, vieille personne emblématique, expérience de l’âge, sage ou pas… Le personnage est surtout décrit dans le « troisièmement » (singes savants : à l’univers cité nulle part, les cours du savant fou, parcours initiatique d’histoire naturelle…).

les oiseaux, leurs chants que nos ancêtres ont certainement imités et copiés pour asseoir un langage propre, seront surtout présents dans l’énoncé du petit chemin en « deuxièmement »…

les insectes, papillon blanc, jaune, de toutes les couleurs, grillons, sauterelles, fourmis, cloportes, leurs vibrations observées et décrites dans le petit chemin en « deuxièmement »…

les arbres, les ancêtres, comme de la sagesse, au cœur d’une forêt, cette tentative sans cesse perturbée d’une symbiose avec le milieu… leurs présences observées et décrites dans le petit chemin en « deuxièmement »…
les êtres intermédiaires, comme le ver de terre, emblématique, lui aussi, d’un bon équilibre des sols, et par voie de conséquence, des habitants environnants…

les êtres infimes, des dedans et des dehors, en gros ce qu’on appelle les procaryotes, les maîtres d’œuvre du vivant… et aussi moisissures, pourritures, mycéliums de toute sorte… (les récits du « troisièmement », singes savants, philosophia vitae, abordent leurs rôles premiers dans l’émergence du vivant)…

les rêves, objet médium des transvasements d’un en dehors à un en dedans, ils sont à l’origine de tous les possibles, ce qu’on imagine, viens des rêves… Sans rêves, l’existence devient le pire des cauchemars ! Ils sont partout dans ces récits…

les particules élémentaires, fermions, leptons, électrons, muons, taus, quarks, bosons, photons, gluons, baryons, protons, neutrons, et les atomes, tout ce monde qui nous forme et nous informe (ils interagissent en permanence, d’ailleurs quelques atomes crochus ou des particules inconnues entretiendront des dialogues dans certains récits du petit chemin particulièrement, en « deuxièmement »), ils sont l’histoire des étoiles qui les firent naître, les assemblèrent, et par une longue suite de cheminements, ne construisent que quelques pour cent de l’univers (dont nous, les habitants de la terre), le reste est encore inconnu, nous ignorons l’essentiel…

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[ outillements, machineries ]

Des technologies en perpétuelles évolutions produisent des appareils sans cesse renouvelés, ils sont dénommés selon des critères marketings très volatils, où les phénomènes de mode font apparaître ou disparaître les termes nommant ces machines selon l’évolution des technologies vendues. Ces termes désignant ces outillements, ces ustensiles varient avec temps, et ne sont plus forcément utilisés seulement dix ans plus tard, parce que tout va trop vite !
Qui se souvient des premières machines enregistreuses du son ou des images, à fil métallique, à bande magnétique ? (comme le magnétophone, l’électrophone, le magnétoscope…) Si vous avez un certain âge, vous vous en souviendrez, mais l’enfant d’aujourd’hui les ignore la plupart du temps !
Relevons cet exemple d’un chauffeur de taxi à la retraite, s’il vous exhibait tous les appareils téléphoniques mobiles qu’il eut à utiliser au cours de sa carrière, pendant quarante ans d’activité, il vous montrerait une téléphonie professionnelle de ses débuts proche des radios amateurs (gros comme une petite valise lourde de sa batterie) où il devait installer une antenne radio de quinze mètres de haut dans son jardin, pour pouvoir couvrir toute sa zone d’activité ; au fil des ans, à chaque changement de matériel, voir sa taille réduite progressivement jusqu’au simple appareil que l’on glisse dans sa poche, ou que l’on relie maintenant à un microphone écouteur miniature sans fil, coincé dans le creux de l’oreille. Bientôt, vous pourrez naître équipés, précâblés de prothèses diverses, d’outillements que la vie régulière d’aujourd’hui vous pousse à acquérir. Le progrès n’est pas forcément là où on le pense et ces outillements souvent à la solde d’états ou d’entreprises internationales privées, parfois de mèche, dont leurs dirigeants planent hors des réalités de ce monde, vaste débat abordé dans le « premièrement » (peregrinatio, livre 3)…

(électronisé) : de tout ce qui nécessite l’usage du courant électrique, dont la plupart des machines et des robotes, ici, ce sera pour lire et écrire des récits… Cet apport d’énergie a pour équivalent les nourritures qu’absorbent tous les vivants pour subsister, sans nourriture, un vivant dépérit et meurt. La machine, elle, ne meurt pas de la même manière, le courant électrique lui permet de s’animer, et de s’user seulement à ce moment-là, pour finir par périr aussi, et se transformer ou être transformé, réutilisé ensuite à d’autres fins. C’est valable également pour tous les vivants, la moindre particule élémentaire à la source de notre construction n’est jamais véritablement perdue, seulement réutilisée, recombinée ailleurs, dans d’autres ensembles, dans un phénomène constaté appelé « entropie »…

robote, robote ordonateur… : c’est une machine électronisée, c’est-à-dire qu’elle fonctionne à l’aide d’un approvisionnement d’énergie électrique ; sans cette ressource, elles sont inopérantes pour l’instant. Les termes usuels pour les nommer ont pour racine les anciens mots « ordinis, ordinator », voulant dire « celui qui met en ordre », ils inspirèrent le terme « ordinateur » ; et l’ancien mot « informatio », voulant dire « informer, traiter l’information », donna « informatique »… Les récits du « premièrement » (peregrinatio) et « quatrièmement » (du robote à la chose) abordent dans une anticipation volontaire, les possibles évolutions des machines, en relativisant leurs rôles auprès du vivant. Machinerie électronisée sous-jacente, de plus en plus présente, cet outillement permet à l’animal que nous sommes d’améliorer notre confort, mais aussi notre compréhension du milieu où nous émergeons, comme de nous autodétruire à l’aide de robotes guerriers (drones)… La machine décuple la masse d’informations emmagasinées, mais des dérives peuvent survenir, les récits qui suivront en envisageront quelques-unes…

machine enregistreuse, machine électronisée… : aujourd’hui, un robote informatisé, ou ordonnateur, est souvent à la base de ces constructions, les versions enregistreuses employées pour mémoriser les sonorités décrites dans les récits (voix, parole, chant d’oiseau, bruit de l’eau, du vent…)

réseaux webeux : ce sont des réseaux électronisés visibles sur des sites (webeux) à des adresses précises, intriqués dans un maillage informatisé plus vaste et planétaire appelé « internet » ; des protocoles de communications relient les machines informatisées entre elles, et permettent aux hominidés (notre espèce) de communiquer seulement entre eux. C’est là que vont se poser de sérieux problèmes d’accaparement énergétiques entre autres, pour les faire fonctionner ; tout cela au détriment des réseaux biologiques de la planète, beaucoup plus anciens que l’on trouve à travers tous les éléments, eau, air et terre (les forêts par ex.), de la planète, comme l’espace, le cosmos, l’univers communique aussi, à un niveau insoupçonné : tous ces ensembles ne font que transmettre de l’information, perçue à des degrés divers par une diversité d’existence difficile à imaginer à notre échelle (réseaux bactériens, mycéliums…), sinon, d’affirmer notre relative insignifiance dans tout cela, mais c’est un autre débat.

webosité : exprime la nébulosité des choses webeuses, le fait que ce maillage planétaire est terriblement fragile, aspect abordé dans le « quatrièmement » (du robote à la chose)…

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Un dictionnaire hétéroclite est ajouté dans les « ajoutements » du cinquièmement, il complète ce lexique avec les locutions répétitives ou régulièrement utilisées, comme  :

« accaparements » ; « affect démuni » ; « appartenance » ; « belles personnes » ; « bon sens » ; « changer de corps ! » ; « coup de foudre » ; « d’où tu viens » ; « dédoublement » ; « droits de l’homme » ; « plans de fabrique » ; « voir comment ça fait ? » ; dictionnaire hétéroclite (origine) ; étonnements ; gène, principe, formule, algorithme… ; İpan-a-drega (note) ; mandala ; nom, nommer (branches multiples) ; redites ; règle, norme, règlement, loi, code, précepte, convention, charte, pratique, coutume, usage… ; réseaux, relier, liens, webosité, webeux ; rêves ; souvenirs, mémoire, trace ; va ! vie ! devient ! on s’occupe du reste ! ; zommes, « deux-pattes », hominidé, hominida…
(liste sujette à changements)

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[ ajouts tardifs et nouvelles définitions ]

[ temporalité ]

Non satisfait de tous ces énoncés, ces définitions plus ou moins empiriques, et comme les choses évoluent toujours, des pensées subversives se sont immiscées par-dessus les descriptions précédentes ; elles ajoutent une complexité difficile à discerner, le travail n’est pas terminé…
L’affinage est en cours, et comme il n’apporte plus d’information pour l’instant, il est laissé tel qu’il était, un brouillon de description supplémentaire ; probablement des pistes sans issue, des égarements, de l’incompréhension ajoutée inutilement, on ne sait ? Alors, dans cette ignorance de la véracité du discernement exploré, son intérêt propre est laissé à l’appréciation du lecteur.

[ provenance et contexte des récits ] bis

Cet étonnement, encore, en révisant ce lexique, la notion de provenance (influence) de chaque récit apparut comme une évidence accrue par la satisfaction d’en voir le bout, de ces récits prenants. Et cela s’avère redoutablement parlant d’où vienne chaque racontement, et qui parle en fait ? Les influences de la forêt, des déplacements en marchant, les rêveries du soir, dans le noir, ces sommeils entrecoupés d’émergences incontrôlées qu’il faut sans cesse annotés, mémorisés, avec la machine enregistreuse, si possible, de peur qu’une parole s’évade, incomprise, oubliée, à cause de piles usagées qu’il faut remplacer pour l’alimenter, la machine et qu’elle te dise merci, c’est de la belle ouvrage que tu fais là, récompensé par la grâce d’une mélodie entendue ici ou là, le chant mélodieux de l’oiseau du coin, ou la rumeur du cloporte en haut de la fenêtre, il guette et le fait savoir, inspire un air ou deux, histoire de faire avancer la musique ! Tout ce monde vous traverse, évidemment c’est lui, le coupable de vos sarcasmes ; des tourments aux gaîtés de l’âge, vous écopez en nage, trop de monde, dites-vous ? Oui, c’est le bel âge, toutefois, où tout un tas de racontements surnage et s’offre à vous ! Vous n’avez plus qu’à récolter, c’est la moisson !
Enfin, il est temps de décortiquer cette mise en évidence en tentant d’identifier à peu près le véritable « auteur » (le transmetteur d’informations) qui vous inspira plus ou moins aimablement la teneur des racontements déposés ici, eh, ils sont assez nombreux, ceux-là. Alors pour simplifier, on les nomme à grand trait, par famille, par humeur, couleur, odeur, combinaisons, inconnus ou non, sont là aussi (ce sont aussi des traces, de l’information). Autrui, une altérité, la chose que l’on ignore, le rire du robote, la machine électronisée, qui ingurgita nos égaiements frelatés, pour qu’il ressasse à la demande du moindre clic quelques relents d’archivage, de sonores documents, images, écritures, alors, etc., etc. (à compléter).

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[ les acteurs réguliers des récits ] bis

En surcouche, tenter de déterminer ce qui parle (ceux qui parlent) au-dedans et en dehors du rédacteur (redactio scriba), dans la névrose ordinaire de nos remuements, ce stratagème commun à toute écriture où l’on distribue les rôles à chacun sans forcément s’en apercevoir ; qui parle ? Lui, soi, l’autre, entendez-vous, les voix extérieures, les voix intérieures, ces mélanges de folies où tout s’ingénie au creux de l’animal : un banal holobionte (amalgame biologique de la plupart des êtres multicellulaires où l’individu n’est qu’une chimère instrumentée par une multitude de micro-organismes, d’après les dernières découvertes des biologistes ; holobiontes, ils le sont aussi)… Qui est à la solde de qui ? Un mécanisme que l’on peut momentanément définir comme le processus du vivant ; en disant tout cela, on mesure toute l’ampleur de notre ignorance quant à comprendre comment nous sommes construits : « nous ne sommes pas les inventeurs de nous-mêmes ! » Chacun est bâti comme un édifice, nous semblons avoir une fonction, un certain libre arbitre que régulent nos gènes, il faut que la bête puisse vivre, survivre et progresser, avancer et éventuellement évoluer en suivant le mouvement du monde, là où il réside ; « s’adapter constamment » n’est pas une moindre tâche, elle domine ! et parfois l’on dérape, et c’est toute la bête, avec sa lignée, soumise à ce dérèglement, devant affronter cette dérive, et choisir entre « vivre » ou « mourir » ! Banale situation pour beaucoup, on s’en était aperçu, trouver une rime avec « u » ?

—> revenir à la racine des mots, l’histoire de ce qu’ils racontent :

redactio (action, manière de rédiger, style)     
    • scriba (scribe, greffier, scribere, scriptura, écriture)     
    • cantus (chant, d’abord il y eut le chant, le chant des oiseaux, le chant des insectes…)     
    • palabre, vox (mécanisme sonore, diffusion d’informations, à travers support de l’air)

informatio (information, trace, studium)
İel (emblématique, dans « premièrement » et quelques récits issus du « deuxièmement »)
la chose, le truc (l’indéfinissable, indéterminé, ce qu’on ne comprend pas)
robote machina (expression des outillements du vivant)
vieux singes (une bibliothèque de savoirs, quels qu’ils soient, avérés ou non, plus ou moins vrais, vérifiables, plus ou moins erronés, basés sur l’expérience et le croisement de vivants autres que soi)…
symbiote, symbiota (chacun des êtres vivants qui participent à une symbiose) en marchant
    genētikos

partis elementum, particula elementarius, informatio
retenues (comme ce qui parle en soi, par-devers soi, au-delà de soi) :
redactio scriba
scriba
İel
    autrui, altérité, influenza
la chose, le truc, le machin, chose ?
    inconnu, estrange, ambiguus, robote machina
vieux singes (mémoria vita hominidae) (des savoirs de vieux singes, quel que soient ces savoirs)
    savant, érudit, polymathe, docte, chercheur
    mémoria genetica
    mémoria
symbiota (état, situation symbiotique), symbionte (individu symbiotique), genētikos
symbiote temporalis, temporis, tempus…

(plus rien ne vient, la mémoire s’effiloche ; étude inachevée, laissée telle quelle !)

(mars 2022)

—> qui parle en principal, dans chacun des ouvrages ?

0 > ὕλη (hȳlē, hylen, ilem)
    « redactio scriba » ou « redactio » « redactus »
1 > premièrement :
    « redactio scriba » « scriba », « İel » « la chose, le truc »
2 > deuxièmement  :
    « robote machina » « vieux singes hominida » « symbiota »
3 <> 4 > troisièmement ∞ quatrièmement  :
    « redactio scriba » « vieux singes » « symbiota »
    « robote machina »
5 > cinquièmement  :
    « redactio scriba » « İel »

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[ acteurs, auteurs, scribes… ]

(parole entre deux sommeils – 26 mars 2022 à 3h49)

(petit discours hétérogène au creux de la nuit, entre deux rêves abusifs)

Par qui (quoi) cela est écrit ? Après le mot « par », que doit-on mettre ? Par lui, par le scribe, par eux, par d’autres, par mots (par monts), par vaux, par le robote, par l’infini, par les particules, par le monde à l’envers, par le soleil, par la forêt, par tout ce qui se voit, par le vent, par le riquiqui ? Par le « quoi » ? Par-devant, par ce qui nous vient (de) partout, par moi ? Qui ça, moi ? Toi, lui, l’autre ? Quel autre ? Cette façon d’être, de toujours nommer par qui des choses viennent, quelle infamie, ouaah !

(le cerveau éclate, trop d’informations)

Redéfinition (ou dire autrement) : Source(s) des expressions (le mécanisme), la provenance de l’information, sa manifestation, la trace laissée, de quelle façon vient cette inspiration, le discours, les influences principales, régulières, résumées par des termes approchants (l’idée est là), la parole change selon le contexte…

Par, de, en provenance de, comme une mathématique des découpages et des influences, voilà, c’est le mot ! Les influences, le discours d’une information multiforme attrapée au vol, plus ou moins adroitement qui prend forme, et parfois vous ment ! Cela rime avec roman ! (un leurre réalisé en grand !)

Signatures de la provenance dominante des racontements (indication laissée dans l’entête de chaque récit sur le site webeux uniquement) (pour voir comment ça fait) :

  1. redactio scriba (le déterminisme poussant à la rédaction d’un ouvrage, quel qu’il soit)
  2. scriba (le scribe de « İel »)
  3. « İpanadrega » —> « İl » —> « İel » —> ∞ (le terme évolue au fil du temps, personnage emblématique, pour voir comment ça fait)
  4. vieux singe hominida (savant ou non, sage, ermite, vagabond, vieux singe, ♂︎♀︎…)
  5. robote machina (des outillements du vivant, du minéral que l’on agite)
  6. la chose, le truc, le machin (indéfini, immanent, divinité pour les uns, un déterminisme inconnu pour d’autres, dimensions parallèles non perçues, monde indéterminé, à l’infini… à désacraliser)
  7. autrui (altérité, discours de l’autre)
  8. inconnu (et par conséquent innommé)
  9. symbiote, sumbiōsis (discours, échange, dialogue symbiotique, sous influence décelable au moment où il est prononcé)
  10. archive, comme les archives de réminiscences, peu importe leur origine, elles s’ajoutent au récit ambiant, la trace, l’information parasite ou ressource dont on ignore la provenance, etc. ; comme un fond diffus cosmique rayonnant de partout, absorbé par le vivant, jusque dans les gènes, la trace d’une évidence (ce qui va de soi), un simple « bon sens » n’a pas besoin qu’on l’estampille d’un prétendu « auteur » source (logique floue), encore moins d’un géniteur « humain » ; le monde, l’univers, l’immensité des choses nous construisant nous apportent ces archives, ce serait un « auteur » universel, et « innommé », d’où les termes évasifs : « la chose, le truc, le machin » pour les mettre en action… (attention au mythe !)

Il manque toujours quelque chose (6.), cet inconnu (8.) qui nous titille l’esprit comme le corps et nous pousse à des agissements ; c’est constamment fugitif, un entendement, une perception mêlée de crainte ou d’adoration, voire de défi ; cela recherche au-dedans de vous (9.)(10.), et n’y peut rien, la plupart de tous… (cette phrase est étrange ? Quelque chose te dit « ne touche plus à rien »)

(fin mars 2022)

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[ temporalité ]

Passé cet horizon lointain de traces en mémoire, à propos de préludes antérieurs, on ne trouva plus rien à mettre avant la mise en scène du récit suivant ; considérez-le comme une île (inachevée), le parcours d’un « İl » innommé, un « premièrement » !