(texte manuscrit – 28 avril 2022 vers 10h13)

On ne sait pas pourquoi une envie irrépressible donna le besoin de transcrire tous ces récits ? On ne sait pas plus pourquoi ils se sont immiscés de la sorte dans la pensée, on laissa faire toutefois l’instinct de la bête… Probablement beaucoup de superflus dans ces racontements ? Ils n’ont aucun propriétaire, de toute façon… N’allez pas croire à des choses non plus, des mythes que l’on détériore tout au plus… Et puis, cette expression qu’un peuple innommé aurait apportée au sein des récits, cinq phonèmes en guise de titre, sonorités venues d’on ne sait où, répétant sans fin de « ne pas oublier nos origines… », « pourquoi donc ? », interrogation lancinante de l’animal au fil des racontements…

Pour se faire une idée de ce qu’on y raconte, il y eut bien ce récit venu en marchant dans la forêt, il s’immisça au fil des pas à travers ces mots :

Oui au plus loin des maisonnées les chemins n’étaient pas plus ordonnés, seulement quelque peu sauvages, d’une manière moins déflorée ; à la place des onctueux passages on avait élagué modérément sans trop d’embarras, juste le début d’un sentier pour quelques pas maladroits, peut-être, mais suffisants pour un avancement ; voir par-devant, juste parvenir aux champs les plus lointains, au pied des monts, des barrières que l’on atteint, pour une pause jusqu’à demain, pour une pause jusqu’au matin… Velléité des transports, oui, ici ce n’était pas urbain, le déplacement se perpétuait à pied et l’on gambadait sur le chemin ; point de véhicules munis de ces formes rondes qui apportent le roulement, là où l’on avait défriché pour le lendemain, pour devancer les progressions suivantes qui attendaient le long du tracé, l’avancée se parcourait de la sorte, par petits bonds, par étapes, par coupes régulières, elle s’engageait peu à peu avec prudence. On ajoutait parfois une sorte d’errance dans la ligne droite, passablement perturbée par la courbure d’un rocher qui faisait ondoyer la route dans son déploiement, c’était tranquillement que l’on progressait, défrichant pour un cheminement obstiné : atteindre une côte, atteindre un océan, atteindre un quelconque nirvana, quelque chose dont on rêve en grand, quelques idées que l’on garde du voyage, par petits pas s’en venant, l’avancée se poursuivait paisiblement. Avez-vous vu ces pareils accoutrements déboussoler le moindre voyageur quelque peu délicat qui, dans un nivellement, s’écroule à cause de sa dernière foulée maladroite ; il avançait si gaillardement qu’une enjambée de travers lui échappa… Ces aventures n’étaient pas coutumières à ces endroits que l’on avait déflorés, elles innovaient vers de nouveaux attraits des au-delàs dont on ne savait ce qu’ils apporteraient, et bien voilà ! maintenant, vous savez, c’est ici et bien là ! Aucun préjudice sinon quelques traits, des coupes transversales sur des arabesques ligneuses démunies que l’on brisa pour la route pour qu’elle soit unie. Nul embarras ne les interroge en somme dans cet avancement, ces bêtes de somme, sans le comprendre peut-être, ils perpétuent les premiers déplacements du vivant, devenu au fil du temps, son premier principe : « trouver le chemin ! Et si l’on ne le trouve pas, l’inventer en défrichant ! »

(extrait du chapitre 53. « histoire du mouvement », du premièrement)

Tous les racontements venus au sein de ces avancements sont en quelque sorte un compte rendu des parcours, où parfois l’on s’égare et se perd, certes, mais les chemins sont confus, il faudra encore défricher, et plus encore les déchiffrer, et cela prend du temps…

(texte manuscrit – 30 mai 2022, vers 16h)

—> introduction annexe (encore une)

Tenter d’observer (différemment) la nature humaine au sein du vivant (ce qui anime la bête exprimant cela), son essence terrestre et la réalité des parts de la chose vivante, les décrire autrement, des pensées divergentes… d’où ces récits sans nom ; sans les références obligées, forcées, contraintes (de citer quelques références, un ou des auteurs), suggérer à l’éventuel lecteur (de ces lignes) à contrôler (en dehors de l’usage établi), vérifier, comparer ce qui se dit ici !
La méthode est empirique (à l’instinct), et sans préjugés, au risque de s’égarer, se tromper, peut-être. Ces récits sont issus d’une folie (de quelques êtres), qui peut le dire, sans au moins tenter de les lire ? Ce n’est pas à l’entité rédactrice de ce propos, de le dire !

La méthode est empirique (à l’instinct), et sans préjugés, au risque de s’égarer, se tromper, peut-être ? Des récits issus d’une folie probablement, la bonne névrose offerte aux psys de tout poil, une aubaine !

(plus tard)

Et si tout cela n’était qu’une expérience que ferait le vivant de nous (comme de tout être), une expérimentation, pour « voir comment ça fait », histoire d’avancer un peu plus loin, au risque de se tromper ou de s’égarer, mais aussi, de dénicher de nouvelles voies possibles, un salut comme une perdition ; toutes les voies discernables seront visitées, au risque, oui, que quelques lignées de vivants disparaissent dans certains fourvoiements, laissant la place à d’autres, plus chanceux, ayant la possibilité de parcourir les chemins encore inexplorés, et ainsi de suite…

(texte manuscrit – 30 avril 2022 vers 16h30)

—> (de l’impossibilité de maintenir un préambule, avant-propos, prélude définitif, un préalable à tout… on essaye encore avec celui-là)
—> (texte laissé comme ça, brut de décoffrage)

Lieu où l’on tente d’explorer quelques nouveaux langages, quelques découvertes (des croyances peut-être), au-delà des sens habituels (élargir les perceptions)…

C’est aussi quelques études du dedans, comme du dehors de soi (l’entité que l’on est, celle qui dit « moi » ou « je »).
L’étude se fait aussi dans l’étude, elle étudie les manières d’étudier (éviter de tourner en rond, l’on tente cela encore…).

Étude de cela : la différence des autres, éprouver la multitude autour et en dedans de soi, apprendre à reconnaître tout ça, etc., également, explorer les tourments qui vont avec, étonnements ? Étude encore…

Tout cela, dans un processus immuable et permanent, celui de tous les vivants, depuis tout le temps, depuis les premiers déplacements, les voyages, où nous mènent tous ces parcours ?

Quelle génétique au sein de chaque vivant, les pousses au moindre déplacement ? (dirait un voyageur galactique faisant escale sur notre esquif planétaire, ce qu’il constaterait, un amusement…)

Étude, enquête : des croyances ou des mythes entretenus, la moindre religiosité, pour un apaisement et des dictatures, tout cela serait très génétique ?

En gros, tout ça ! Quelques comptes rendus, brouillons, essais, tentatives, errances, peut-être un testament, qui sait ? Certainement pas les protagonistes de tous ces chants, errance du moindre fait (dans ces récits)…

D’ailleurs, aux temps archaïques on appelait cela des « chants » (au-delà de prétendus beaux discours) au-dedans de chaque récit (à la recherche des sources, ces récits anciens des premiers langages).

Certainement, un grand effort vous devrez réaliser, pour appréhender tout ça, oh !, une folie peut-être pour les uns, une bêtise pour d’autres, des dérives sans intérêt, on ne sait ?

Établir aussi tout le panel de nos ignorances (elles sont grandes, on ignore beaucoup)…

Ici, l’on vous laisse toutes les études, les brouillons, les sources, les dessinements, les ratures, les sonorités recueillies et leur représentation graphiques, les mots (maux) des langages qui vont avec, ce que l’on pense avoir reconnu, ou quelques bévues, tout, nous laissons tout ! Il faudra trier très certainement (nous n’avons pu le faire, trop d’interdépendances entre chaque fait, récits, traces abandonnées…). L’étude se fait dans l’étude, nous le disions tout à l’heure, cette maniaquerie irrépressible, allez donc savoir pourquoi ? Ah, ça aussi, un gène insidieux nous pousse à l’étudier… Rendez-vous compte où nous en sommes arrivés, comme sur un radeau qu’un courant fait dériver…

(parole entre deux sommeils – 27 avril 2022 à 1h12)

—> début : accueil définitif (à relier aux autre textes)
—> durée originale : 3’25 ; durée après retouches :

Euh… Ce racontement est une approche divergente de l’habituelle façon de raconter les choses. Un « voir comment ça fait » de décrire les choses ainsi, de les raconter ainsi, cette notion… cette façon de faire est venue peu à peu sans que l’on s’en aperçoive, mais au fil des ans, est devenue une évidence qu’il faille raconter de cette manière et pas autrement ; on ignore où cela nous mène ? Est-ce un cul-de-sac, un fourvoiement ou une autre façon d’aborder les choses, nous ne savons pas vraiment et nous ne comprenons pas tout ce qui fut amené du racontement, comme le chant des oiseaux, nous ignorons leur véritable langage, alors nous supposons !

Cette façon de faire où chaque chose exprimée se réalise à travers du ressenti, de l’association… de la sensation des sens plus que de l’intellect, véritablement, d’où ces manques de référencement à propos de ce qui concerne les humains proprement dits, nous le disions tout à l’heure, un « voir comment ça fait » de raconter les choses ainsi ?

(texte manuscrit – 26 avril 2022 vers 12h30) (brouillon)

—> essai page d’accueil définitive : (à terminer, peaufiner)

On enlève tous liens et références reliant les savoirs des hommes, on ne garde que l’information sans ces liens justement…

On tente de relier par-dessus les hommes, en deçà des hommes, s’occuper à percevoir tous les vivants autour de soi…

On réalise cette expérience pour voir comment ça fait !

Faire la somme de ces perceptions, eh, de les comparer à ce que ses semblables en ont déjà perçu (voilà la tâche assidue du scribe de l’ouvrage ici), se nourrir de ces différences, constater la dérive occasionnée, ce que cela nous a apporté ; mesurer l’apport, le trouble ou la vertu de ces regards (nouveau).

Après, en conclure quoi ? La synthèse d’une thèse ? Pas forcément ! Dire qu’il est difficile de fragmenter (à cause de chaque discipline où l’on case l’information reçue) ; tout est relié ! Chaque discipline oublie l’autre (à côté et qu’il faudrait pourtant relier) à cause du trop-plein, trop d’informations à absorber ; alors, le partage des savoirs, eh, ne pas oublier de sans cesse les relier.

Nous n’émergeons que dans ce tout, difficile de décrire quoi que ce soit sans le monde autour et au-dedans de soi. Oublier un temps la référence d’un savoir, le voir me relier à travers les sens et non l’intellect, comme l’on a tendance à le faire à outrance (de citer les choses, les référencer, en oubliant de les ressentir, d’y mêler un quelconque affect).
Le monde n’émerge pas de notre pensée, mais des sens qui nous le font percevoir. Ces sens nous sont donnés par le vivant au creux de nous (ceux qui nous fabriquent). L’intellect n’est qu’une surcouche, elle devrait être réduite à une plus juste emprise, en équilibre avec le reste, c’est cela la difficulté…

Après tout cela, comparer, voyez les divergences, les acquis, les inconvénients, la perte, le gain obtenu, la folie aussi à ses vertus.

Tout cela, vous le ferez ou pas, ce n’est pas bien grave, sinon (dans ce cas) l’ouvrage deviendra un mandala, il s’évaporera en laissant cette sensation d’un immatériel inconnu, le parcours serait une quête sans vertu ? Non ! Pas de vertu ni de quête, une dérive, un « voir comment ça fait » (une névrose de plus étouffée dans l’œuf), comme une île, elle est reliée dans une vaste toile océane à la réalité des mondes émergents ; impossible de l’isoler du reste, elle persiste, même loin. Le parcours s’avère impersonnel, certes, mais demeure le produit d’un bien offert par une multitude de vivants vous ayant précédés, ils vous soutiennent encore, vous font exister, sans eux que serait votre existence ?

(version : Tout cela sera lu, voire oublié, l’ouvrage deviendrait dans ce cas un mandala, il s’évaporera en laissant cette sensation d’un immatériel inconnu, le parcours ressemblerait à une quête sans vertu, à s’y égarer, il offre quelques points de vue, dans sa dérive un « voir comment ça fait »…)

On ne sait si ce travail représente un quelconque intérêt pour autrui ou les autres, à vous (chacun) de le déterminer ; ce n’est pas à l’auteur multiple (les sources sont multiples) l’ayant élaboré d’en juger, c’est laissé en l’état et pas forcément aboutit, non finalisé, impossible à terminer véritablement…

Il est laissé (l’ouvrage) à la disposition de tous, sans aucun droit ou restriction à y apposer, merci de respecter cette demande…

(version : On ne sait si ce travail représente un quelconque intérêt pour autrui ou les autres, à chacun de le déterminer, les sources multiples l’ayant permis ne peuvent en juger ; l’ouvrage s’avère impossible à terminer véritablement, il est laissé en l’état, pas véritablement aboutit, donné, abandonné… L’ouvrage est à la disposition de tous, sans aucun droit ou restriction à y apposer, qu’il conviendrait de respecter…), il s’est élaboré par la force des choses, du hasard et des rencontres…

Quelques éclaircissements supplémentaires dans un [ à propos… : avertissements, c’est quoi ces récits ?, mentions légales, remerciements et © illusoire, temporalité des récits ?, signalement des erreurs, conventions d’écriture ] et le sommaire des [ narrations ]…